« Suite à l'achèvement d'une enquête sur la violation du navire [sud] coréen et à la demande du propriétaire et du gouvernement coréen pour la libération du navire, un ordre de mainlevée a été émis par l’estimé procureur », a déclaré vendredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Saïd Khatibzadeh aux micros des journalistes.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a souligné : « La République islamique d'Iran, en tant qu’un pays ayant de longues côtes dans la région du golfe Persique et de la mer d'Oman, insiste sur le plein respect des réglementations maritimes, y compris les réglementations de protection de l'environnement, et surveille toute violation à cet égard.
Khatibzadeh a déclaré que le fait que le navire et son capitaine n'avaient pas d'antécédents d'infraction à la réglementation maritime dans la région a joué un rôle dans « l'opinion positive » du procureur.
Le 4 janvier, la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a déclaré que le pétrolier MT Hankuk Chemi, battant pavillon sud-coréen, transportant 7 200 tonnes de produits chimiques pétroliers, avait été arrêté à la demande de l’Organisation maritime et portuaire iranienne et sur décision du bureau du procureur de la province méridionale d’Hormozgan.
Le navire comptait 20 marins, dont cinq sud-coréens. Quelques jours après la saisie du navire, la République islamique d'Iran, dans un geste humanitaire et de bonne volonté, a libéré tout l'équipage du navire à l'exception du capitaine. Ce matin, l'agence de presse Yonhap, citant le ministère sud-coréen des Affaires étrangères, a annoncé que l'Iran avait relâché le pétrolier sud-coréen et son capitaine environ trois mois après la saisie.
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